La nouvelle loi imposant des sanctions contre le régime des mollahs et les Gardiens de la révolution doit être appliquée sans délai et de façon stricte et sans exception
La Résistance iranienne se félicite de la signature par le président des États-Unis d’une loi imposant de nouvelles sanctions au régime des mollahs et aux Corps des Gardiens de la révolution (CGRI / Pasdaran) et insiste sur la nécessité de son application immédiate, stricte et sans exception. Elle appelle également l’Union européenne à se joindre à ces sanctions.
Il ne faut laisser au régime et aux parties intéressées aucun moyen de se soustraire aux implications de cette loi.
L’éviction de la région du CGRI et les milices qui lui sont affiliées, en particulier de la Syrie et de l’Irak, est une nécessité incontournable pour la mise en œuvre de cette législation et pour en terminer avec les conflits et la crise qui enflamment toute la région.
Le projet de loi avait été adopté la semaine dernière à quasi-unanimité par la Chambre des représentants et le Sénat américain, imposant de nouvelles sanctions contre la dictature iranienne en raison de ses violations des droits de l’homme et la production et la prolifération de son projet de missiles balistiques illicite. Cette législation impose aux Gardiens de la révolution des sanctions prévues par la liste des terrorsites mondiaux spécialement désignés, SDGT (Special designated global terrorists), liste établie après le 11 septembre 2001 à la demande du président des Etats-Unis.
Il y a longtemps que les pasdaran, pilier du régime islamiste et principal instrument de répression à l’intérieur et d’exportation du terrorisme et de l’intégrisme dans la région, auraient dû être inscrits sur la liste des entités terroristes. Or, la politique de complaisance vis-à-vis de la dictature religieuse a laissé la voie ouverte aux velléités de domination des Pasdaran et de leurs mercenaires dans toute la région.
Suite à l’adoption par le Sénat américain du projet de loi, Mme Maryam Radjavi, présidente-élue de la Résistance iranienne, a déclaré : « L’application des sanctions tout azimut contre le régime des mollahs doit être complétée par des mesures urgentes contre les responsables des exécutions et des tortures, en particulier du massacre des prisonniers politiques en 1988, surtout contre le Guide suprême du régime, Ali Khamenei. Ces responsables doivent être traduits en justice pour 38 années de crimes contre l’Humanité. La reconnaissance du droit du peuple iranien à renverser les mollahs et d’instaurer la liberté et la démocratie en Iran, est indispensable à la paix et à la tranquillité dans la région et dans le monde. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 2 août 2017