Le Conseil National de la Résistance iranienne (CNRI) a l’intention d’user du droit de porter devant un tribunal l’éventuel transfèrement d’Assadolah Assadi, comme l’y autorise l’arrêt rendu vendredi par la Cour constitutionnelle, a-t-il fait savoir vendredi dans une première réaction adressée à l’agence Belga.
La Cour a rejeté vendredi le recours en annulation introduit par le CNRI contre un traité de transfèrement de personnes condamnées conclu entre la Belgique et l’Iran. Ce faisant, elle ouvre la porte au retour en Belgique du travailleur humanitaire Olivier Vandecasteele, détenu dans la République islamique depuis plus d’un an, en échange du transfert vers Téhéran d’Assadolah Assadi, diplomate iranien condamné en Belgique pour un projet d’attentat terroriste contre un rassemblement de l’opposition iranienne en exil.
La Cour constitutionnelle a toutefois posé une condition: afin de garantir le droit à la vie des victimes du projet d’attentat, les autorités belges devront les informer du transfèrement du terroriste afin de leur permettre de porter l’affaire devant un tribunal si elles le souhaitent.
“Par conséquent, bien que (la Cour) n’ait pas annulé l’accord de transfert entre les deux pays, (elle) a donné aux plaignants le droit de revenir devant le tribunal”, ajoute-t-il.
A ses yeux, la libération d’Assadi “est une violation de la résolution 1373 du Conseil de sécurité des Nations unies contre le terrorisme et encourage le régime des mollahs à poursuivre et intensifier les prises d’otages et le terrorisme”.
- La Libre (Belgique)
- messagefromiran.com